Paulo Fernandes
La demande de certains pays pour la restitution des œuvres d’art et d’objets archéologiques qui sont en la possession de musées ou des individus de l’Europe et de les États-Unis ne sont pas nouvelles, mais ces cas sont de plus en plus fréquentes. Nous pouvons citer comme exemple la réclamation de la Grèce par les frises du Parthénon d’Athènes et actuellement au Musée du Louvre. Comment résoudre cela et d’autres telles impasses, il ne semble une question facile à répondre.
Il se agit d’un sujet qui a suscité de vives discussions. Il y a ceux qui affirment que ces œuvres devraient être rapatriés et, d’autre part, ceux qui sont contre le retour d’elles. Nous essaierons d’exposer les arguments des deux côtés de la question..
OÙ IRA LE BUSTE DE NÉFERTITI?
D’un côté nous avons ceux qui préconisent un retour, sinon tous les œuvres revendiquées, celles qui ont été acquis de manière illicite par les gouvernements, les musées ou des individus. Par ce point de vue, les acquisitions par les pillages en temps de guerre ou tout simplement volées, ils doivent être retournés à leur pays d’origine, sans même attendre d’être revendiquées.
Parmi les partisans de ce courant est le diplomate et écrivain français Patrick Howlett-Martin qui a écrit un article intéressant intitulé « Où ira le buste de Néfertiti? », qui cite plusieurs cas d’acquisitions illégales. Howlett-Martin considère fallacieux le concept de “patrimoine culturel universel », utilisé par ceux qui veulent conserver les œuvres.
Cliquez sur le lien pour voir l’article: Où Ira le Buste de Néfertiti.
RENDRE LES OEUVRES D’ART? ABERRANT!
Daans l’autre côté de la question sont ceux qui, en invoquant la notion de « patrimoine culturel universel », soutieninnent l’idée que les pays “d’Occident” ne doivent pas restituer les œuvres d’art et les objects archéologiques aux pays “périphériques”, parce que elles sont aussi bien gardés dans les musées « occidentaux ». Un autre argument utilisé est que les contextes historiques dans lequels de nombreux œuvres ont été crées n’existent pas encore.
Parmi ceux qui défendent cette autre chaîne, nous trouvons un article intitulé « Rendre les œuvres d’art? Aberrant! », écrit par le journaliste Jean Pierrard.
Cliquez sur le lien pour voir l’article: Rendre les œuvres d’art? Aberrant!
AU LOUVRE OU AU CAIRE?
Comme nous l’avons vu, cette question est loin d’un consensus, étant donné son importance, a été due à une convention de l’UNESCO, qui déclare illégales l’importation et l’exportation des œuvres acquises de manière illicite.
En conclusion, notre vision de ce qui a été présenté ici est que les demandes de restitution doivent être respectées et si il y a l’argument que ces œuvres ne recevrons pas les soins nécessaires dans leur pays d’origine, les pays “d’Occident”, qui ont longtemps bénéficié de ces œuvres dans ses musées, aident à sa conservation, mais dans leur pays d’origine.